Les menottes ouvertes


Je t’aime…
Ok, tu m’aimes. Peut-être même que moi aussi. Et alors ? Qu’est-ce que ça change ?

Nous n’avons aucun avenir, aucun projet commun, aucune chance.
Alors, pourquoi se le dire ? Pourquoi se l’écrire ? Pourquoi souffrir ?

Regarde-nous. On ressemble à Roméo et Juliette. Moins romantique, moins tragique. Plus réel.
Et puis au fond c’est quoi aimer ? Ça veut dire quoi aimer ?
Que nos cœurs sont aimantés, nos vies sont liées ?


Y’a des tonnes de souvenirs. Des kilomètres de caresses, des caissons de baisers, les mots susurrés.
Tu crois que j’sais pas tout ça ? J’fais tout pour sortir ça de ma tête. J’me dis arrête, arrête, tire pas des plans sur la comète.
T’avais pas le droit, pas le droit de faire ça.
 
C’était magique cette nuit, magique cette autre nuit, et la fois d’après aussi.
J’suis pas une fée moi, pas même une princesse.

Je t’apprends rien, tu demandes que dalle, juste tu étales tes sentiments sur la table. Ouais, j’m’emballe. Parce que c’était pas programmé, pas convenu, pas conclu. Tu sors des sentiers battus, tu m’jettes sur un autre chemin. J’ai même pas une carte, pas une boussole. J’suis perdue.

J’avance d’un côté, de l’autre, j’fais demi-tour, je tourne, je tourne, j’ai la nausée. Viens me rechercher.

J’sais plus quoi dire, j’sais plus quoi faire.
Parce que pour moi c’est pire, pour moi c’est l’enfer.
Une chose est sûre, une chose est claire.
Moi, bien plus que toi.

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