Au bistrot des songes


J’ai eu envie de t’écrire, puis je me suis ravisée. Est-ce que cela reviendrait à occulter tes volontés ?


J’ai un coup de mou, un putain de coup de mou.

Et puis, c’est facile de mettre les gens de côté quand tout va bien et de les appeler quand on se sent mal. Bonjour l’empathie !


Je croyais que ce serait facile, que ça irait tout seul, que ça coulerait de source. Illusion quand tu nous tiens !


Ce n’est pas un grand chemin pavé de fleurs et de papillons. C’est une vieille route cabossée pleine de nids de poule, de crevasses et de racines sournoises.

J’évite pour l’instant les obstacles, les pièges et les dangers. Mais c’est fatiguant, épuisant et déroutant, un stress permanent tu sais.


Quand tu ajoutes de la merde à de la merde, des situations complexes à du bordel ambiant, tu ne fais que noircir le tableau.


Tu me connais, je suis pleine d’espoir, je vais vite ranger ma mélancolie au placard et ressortir la fraicheur du printemps.

Souffler, s’arrêter et expirer.


Je ne bois pas de cette eau-là, je préfère les vers du poète aux verres des misères. Et puis quand il n’y a plus d’espoir, plus rien à boire, quoi faire de mieux dans le noir que s’inviter mille histoires.

Je suis de ceux qui voient le rêve à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. 
Lorsque sa contenance s’amoindrit, je retourne au bistrot des songes pour en mettre de nouveaux.


Dans mon verre à moi, il y a un soupçon de magie, un zeste d’espoir et une nuée d’amour. C’est mon cocktail, tu peux l’appeler comme tu veux. Il correspond à chacune de mes identités.

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