Il parait que ça a commencé le 16...

Tu es en colère contre moi toi ? T’en conclues quoi de cette aventure ? T’as des regrets ? Des remords ? 
Tu en gardes un bon souvenir ? Tu t’en fous ? 

Moi, j’en garde un souvenir merveilleux. Parce que ça m’a beaucoup apporté. Tu crois qu’on pourrait être amis ? 

Moi j’aimerais être ton amie et que tu sois le mien. C’est incroyable hein ? Tu y aurais cru toi ? De toute manière, on ne sait pas être autre chose alors… 

Est-ce que je te manque ? Toi, tu me manques. Pas toi, physiquement. Mais savoir que t’étais quand même là, pas loin. 
Que parfois, on pensait l’un à l’autre. 

Je t’en ai écrit tellement des mots. Des mots que tu ne verras jamais, qui sont là, coincés dans mes pensées. J’sais pas pourquoi je pense encore à toi. Je ne suis pas triste. Mais c’est évident que ma vie a été bouleversée par ton passage. 

Alors on en garde quoi ? Pourquoi tu ne réponds jamais à mes questions ? Pourquoi tu ne veux pas te livrer ? T’as peur de quoi ? T’as peur que je découvre quoi ? T’es quoi en dessous ? T’es qui dedans ? 
Pourquoi t’étais prêt à coucher avec moi mais que t’as peur d’exprimer ce que tu peux ressentir ? Tu ne crois pas que lorsqu’on fait l’amour avec quelqu’un on livre une part de nous-même ? Pour toi, le sexe c’est que du sexe ? Tu crois que je pense comme une « fille » ? 

Tu vas me dire que je me pose trop de questions encore hein. Ouais sans doute. Mais je peux pas m’en empêcher. 
Ça tourne sans cesse dans ma tête. Ça se cogne à l’intérieur. Ça s’arrête pas. Je pense, je pense. Je réfléchis, je doute, j’analyse, j’essaie de comprendre. Ce qu’il s’est passé. Pourquoi ? Pourquoi tout ça ? 
Mais c’est lié tout ça. 

T’exprimes pas alors moi je fais les réponses à ta place. Je me projette dans ta tête parce que je ne peux pas savoir réellement. 
J’ai rien senti venir tu sais. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. 
Je ne sais pas pourquoi ça a déconné, pourquoi j’ai déconné. Enfin si, je sais un peu. 
Mais aujourd’hui c’est enfin stable. Mes sentiments je veux dire. 
C’était biaisé tout ça. 

Là-dessus je me suis trompée, je me suis laissée emporter. 
Pourtant c’est pas mon genre, mais j’avais tellement ce besoin d’être vivante que j’ai explosé à l’intérieur. 
T’as dû me prendre pour une tarée. Moi quand je me vois, c’est la sensation que j’en ai. 

J’ai juste été maladroite.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le grand départ

Fonte des glaces

Même pas peur