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Lettre ouverte à Catherine MILLET - 18/01/2018

En fouillant dans mes archives, j'ai envie de partager une ancienne lettre que j'avais écrite. Elle s'adresse à Catherine MILLET pour une affaire qui avait fait grand bruit l'année précédente. Si vous ne vous en souvenez pas, une petite recherche Google devrait suffire. Chère Catherine, J’ai entendu dire que tu regrettais de ne pas avoir été violée. Cela, je ne le souhaiterais à personne. Tu penses prouver avec cela, qu’il est possible pour les victimes de s’en sortir. N’est-ce pas ce qu’elles font déjà ces victimes ? J’ai envie de pousser ta réflexion à d’autres thèmes. Certains piétions sortent d’affaire après avoir été renversés. Devrions-nous supprimer les passages piétions et laisser jouer les automobilistes au bowling avec les marcheurs ? Cela fonctionne pour d’autres choses. Certains enfants battus parviennent à construire leur vie. Devrions-nous légitimer les parents qui frappent sur leurs enfants ? Vois-tu l’absurdité de ta réf

Les menottes ouvertes

Je t’aime… Ok, tu m’aimes. Peut-être même que moi aussi. Et alors ? Qu’est-ce que ça change ? Nous n’avons aucun avenir, aucun projet commun, aucune chance. Alors, pourquoi se le dire ? Pourquoi se l’écrire ? Pourquoi souffrir ? Regarde-nous. On ressemble à Roméo et Juliette. Moins romantique, moins tragique. Plus réel. Et puis au fond c’est quoi aimer ? Ça veut dire quoi aimer ? Que nos cœurs sont aimantés, nos vies sont liées ? Y’a des tonnes de souvenirs. Des kilomètres de caresses, des caissons de baisers, les mots susurrés. Tu crois que j’sais pas tout ça ? J’fais tout pour sortir ça de ma tête. J’me dis arrête, arrête, tire pas des plans sur la comète. T’avais pas le droit, pas le droit de faire ça.   C’était magique cette nuit, magique cette autre nuit, et la fois d’après aussi. J’suis pas une fée moi, pas même une princesse. Je t’apprends rien, tu demandes que dalle, juste tu étales tes sentiments sur la table. O

L'absence

Tu me manques tu sais… Nous nous sommes vus hier. Et moi, moi j’ai l’impression que c’est il y a une éternité. Tu me manques tu sais… Parce que je suis bien avec toi, parce que je ne sais pas quand sera la prochaine fois, parce que j’ai la trouille que ça s’arrête. Tu me manques. Tu me manques parce qu’avec toi je suis vivante, avec toi je vibre, je frémis et je ris. Tu me manques tu sais. Parce que tes yeux, tes yeux dans les miens. Parce que tes doigts, tes doigts dans les miens. Parce que tes lèvres, tes lèvres contre les miennes. Parce que ton corps, ton corps dans le mien, ton corps contre le mien. Tu me manques tu sais. Parce que tu as bouleversé ma vie, tu l’as retournée, renversée. Parce que je ne sais plus qui je suis sans toi. Tu me manques tu sais. Parce que je suis perdue sans toi. Que mes lèvres souffrent sans tes baisers, que mes doigts ont besoin de ta peau. Tu me manques tu sais. Parce que mon cœur s’est emballé

Désert, des erreurs

Il pleut. Il fait nuit noire. Les phares dessinent des ombres. Ce trajet est tout simplement le symbole de ma vie. Je sais, cette histoire est hallucinante. J’ai peur, ne me fais pas souffrir. Je ne peux pas te le promettre, parce que j’ai la trouille de te perdre. Attends-moi mais ne pars pas. Reste-là mais ne me demande pas de venir. Donne-moi ta main, j’y glisserai une phalange seulement. Donne-moi ton cœur et je t’offrirai mon corps. Offre-moi tout ton temps, je te donnerai mes secondes. Offre-moi ta vie, je te donnerai quelques années de la mienne. Tu sais danser toi ? Alors danse avec moi, mais laisse moi danser avec les autres aussi. Toi… Tu es mon infini. Mais l’infini qui s’arrête au bout du chemin. Tu sais jouer toi ? Alors joues avec moi, mais laisse moi jouer avec les autres aussi. Je me noie dans tes yeux, tes yeux couleur marine. Toi… Tu es comme une sculpture. Admiré par le monde entier mais que l’on ne